L’horizontalité, la ligne qui sépare et sur laquelle tant de choses reposent, des objets et des événements qui sont ainsi placés et mesurés: avant ou après – au dessus ou en dessous. Ma relation au modernisme et à la rigueur intellectuelle sont aussi fortes que mes envies de folie et delors mon travail de peinture navigue entre structure et reverie active; celle par example qui me fait imaginer que je redresse un tableau au trait de mon pinceau!
La verticalité associée offre un détachement spacial, mental et temporel, un éloignement temporaire du sujet. J’entends celle çi comme une extension, une épaisseur, une pause, une errance, une liberté, un moment de folie. Le retour à l’horizontal est inévitable comme un retour à la raison.
La MER: J’aime regarder la mer et la ligne de son horizon, comment est-elle surface, ligne et masse à la fois? pourquoi les marées sont si bien réglées? J’aime écouter les vagues au bord de l’eau, rester longtemps sous l’eau les yeux ouverts et nager loin, longtemps, en allant vers l’horizon avec la fantaisie du non retour. Et j’aime la peindre hors ‘cadre’, de l’intérieur.
La mer est une abstraction, c’est un spash, une vague, une ligne d’horizon, une surface, une masse et en cela elle est impermanente.
Une mer solide qui tangue de l’intérieur, 2020
Acrylique, huile, pastel et feutre sur lin, 200 x 130 cm hors bord
Chavirée, 2021
Acrylique et craie et crayon sur toile de lin grise, ficele et boule de polystyrène, 80 x 155 cm, hors bord.
Zone portuaire interdite, 2021
Multi média, papier et instrument de mesure sur fond de cadre plastique, 30 x 40 cm.
Under, 2013
dessin au feutre sur calque, format A4
Croquis 2020
La mer, religion et géométrie