La danse de la lumière, Berlin 2016 © Lorraine Thomas
Il y a le diagramme dessiné et le plan que j’associe à l’architecture, celui facile à lire pour les constructeurs, comme prêt à l’emploi et sur lesquels vont se baser les ouvriers en bâtiment. Le plan c’est une représentation du diagramme, il le fige. On ne fige pas la lumière, ni les vagues, ni le saut de l’enfant sur les pavés dessinés.
La marelle peut se mettre en place un peu partout et très vite, quelques enfants et une craie suffisent à initier le jeu et à transformer la rue; une potentialité radicale qui va bien au delà de l’idée d’un jeu d’enfant. La marelle n’est pas un plan en croix mais l’ utilisation ce celle ci, entre ciel et terre. Dans mes dessins et collages j’interroge ‘dans l’expérience’ l’occupation temporaire de l’espace publique imaginée à travers ce simple diagramme.
Hopscotch is the abstraction drawing of a game. It exists independently of the place in which it sits. It can happen any where and it takes only a few kids and a chalk to make it happen and to transform a street. What interests me here is the formal challenge – that is to not reduce the Hopscotch to a tracing but to include the children’s jumps, the pavement, the street, the town, ‘Ciel etTerre’, and the fun.
C’est la marelle ou jouer à la marelle? Peut-on imaginer l’un sans l’autre?