Les Beaux Arts, 2016
Techniques mixte et le transfert d’un dessin obsessionnel de mon père, et les miens sur toile de lin.
90 x 106 cm

Une peinture dans laquelle mes propres marques (coups de pinceau, gribouillis et mots/chiffres écrits) se superposent et revisitent des marques qui ont été faites à des époques et dans des espaces différents. Une forme de recyclage psychique autant que nécessaire.

Sur le coin droit de l’oeuvre est collée une facture de City & Guilds of london Art School pour un voyage scolaire et en surface il y a des transferts d’image qui sont plus ou moins visibles, ceux de dessins du passé réalisés par mon père, architecte et urbaniste dans les années 70/80 et les miens plus lyriques.

Le titre du tableau fait référence à ces disciplines. La facture pour un voyage d’étude de l’école d’art que j’ai fréquenté, en bas à droite de la toile, est positionnée comme l’étiquetage du dessin d’architecture (époque papier), un clin d’oeil au passé.

Le dessin de mon père ci-dessous est contient une logique inhérente que je ne peux pas déchiffrer, et mon père décédé il est encore plus mystérieux. Je le trouve beau mais fou aussi, obsessionnel. Ce projet de peinture a commencé par le désir d’utiliser le dessin de mon père tel ‘un objet trouvé’ pour faire quelque chose de nouveau, passant de la logique de l’architecte à celle de l’artiste, ou, pour le dire autrement, de la logique des adultes aux rêveries et jeux des enfants.